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 [CHAP.2] Etape 8 : Centre de détention

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Arkane
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MessageSujet: [CHAP.2] Etape 8 : Centre de détention   [CHAP.2] Etape 8 : Centre de détention Icon_minitimeJeu 1 Nov - 17:02
Etape 8 : Centre de détention


Voilà plusieurs jours que je suis prostré sur ce qui semble être un lit d’hôpital. A la texture, et aux matériaux, je peux reconnaître les barreaux de métal qui servent à retenir les patients. Je peux aussi sentir les tuyaux des perfusions intraveineuses. C’est tout. Du reste, je ne vois plus rien, je n’entends plus rien et ne sens aucune présence autour de moi, mise à part les infirmières qui viennent changer mes perfusions et s’assurer que tout va bien.

Puis je me souviens. Le crash que l’on avait provoqué avec Baltazar… Evil Chimera, sortant de son réceptacle pour empêcher la chute d’être trop violente, lorsque je fus propulsé hors de l’appareil. Après, le noir.

Jusqu’à aujourd’hui. Mon ouïe fût la première à revenir et ce sont les bruits des machines d’hôpital que j’entendis en premier. Cette sorte de « bip » régulier et incessant que l’électrocardiogramme faisait. Je n’avais qu’une seule envie : Arracher les fils. Ce que je commençais à faire sans vraiment attendre, enlevant toutes ces futilités collées sur mon torse et mes bras. J’attendais cependant encore un peu avant de faire de même avec les perfusions et le cardiogramme, pour ne pas que le bruit ne fasse rappliquer les aides-soignantes. Sait-on jamais.

Le temps semblait long. Je l’occupais donc à frictionner mes jambes engourdies par cette station latérale inconfortable jusqu’à ce que, après ce qui me semblait être l’équivalent de deux heures, ma vue revienne, petit à petit. Le noir fit alors place à une lumière de plus en plus éblouissante. Et, regardant tout autour de moi je ne vis aucune fenêtre, mais des dalles brillantes qui émettaient cette lumière aveuglante au dessus de moi. Mes habits n’étaient même pas ceux des hôpitaux. Ce n’était pas plus mal quant on voit ce qu’ils osent faire porter à leurs patients. Ici, j’avais un pantalon blanc, des chaussures légères de la même couleur et… C’est tout. De toute manière, avec la chaleur qui régnait, ce n’était pas un problème.

Dans tous les cas, rester ici ne me semblait pas être une bonne idée. Les murs blancs ne laissaient rien penser de bon. Il n’y avait aucun indice qui rappelle les centres hospitaliers normaux. Non. Ca semblait étrange. Pas d’armoire non plus, donc il n’y avait pas mes affaires. Ni Evil Chimera. Me l’avait-on prit ? Il fallait aller vérifier. Je me levais donc, freiné par les derniers fils. Bien décidé à ne pas prendre racine ici, j’arrachais tout ce qu’il restait. Et me dirigeait vers la porte.

Arkane : « - Fermée. Merde ! »

Je me retournai. Le bruit constant de l’électrocardiogramme allait attirer les infirmières. Il ne restait plus qu’à patienter, caché derrière la porte. Lorsque celle-ci s’ouvrit, une femme entra. Elle bloqua près de l’entrée, étonnée de ne voir personne dans la chambre. J’attendis donc qu’elle entre pour lui donner un coup près de la nuque. Elle s’évanouit. C’est mal de frapper les femelles dit-on. Soit, mais ici, je n’avais pas le choix. Je la posais donc sur le lit et branchait le cardiogramme sur elle, prit ses clefs et sortit en refermant soigneusement la porte en la verrouillant.
Ici le couloir était, à l’instar de la pièce dans laquelle j’ai résidé jusqu’à rétablissement, blanc et très lumineux. J’y avançais avec précaution, tentant de trouver la pièce dans laquelle se trouvait Evil Chimera. C’est alors que deux hommes à l’air patibulaire surgirent dans le couloir. Il ne fallait pas qu’ils m’aperçoivent. Je n’avais à vrai dire rien pour pouvoir me défendre. De plus, il fallait que je reste discret au possible. Si je provoquais l’agitation, je n’aurais alors plus aucune chance de retrouver mes effets. J’utilisais alors une des nombreuses étagères médicales disposées dans le couloir pour attendre dans l’ombre, que les gardes passent.
Leurs pas résonnaient à travers le corridor, je pouvais les observer et, alors qu’ils continuaient leur parcours sans prêter attention à ce qu’il se passait autour d’eux – trop occupés à se raconter les derniers potins, je m’éclipsais dans le sens inverse.

Un peu plus loin, j’arrivais à une intersection. Gauche ou droite ? Je réfléchis calmement. Autant trouver le bon chemin du premier coup. Par instinct, je partis sur la gauche. Un sas coupait alors le passage. Il suffisait juste de s’en approcher pour qu’il s’ouvre, propulsant au passage un jet d’air décontaminant dans un bruit très peu discret. J’espérai alors que personne ne soit dans les alentours.
Dans cette partie du couloir, il y avait de nombreuses vitres d’une taille conséquente, laissant apparaître diverses machines en train d’être testée par des Bladers.

Arkane : « Des Bladers, hm… ? Voilà qui peu m’en dire un peu plus sur l’endroit où je suis… »

J’étais donc dans la bonne direction et prenait soin de passer dans le couloir lorsque les gens dans les salles avaient le dos tourné, histoire de ne pas être vu. Alors que j’avançais à pas de loup, une alarme se mit en route, juste au dessus d’une des portes. Un homme fût propulsé à travers la vitre – apparemment un sicientifique, et des gardes accoururent à toutes jambes.

Scientifique : « - Gaaaardes ! Arrêtez moi cette chose avant qu’elle ne cause plus de dégâts ! Bon sang ! » Il prit un talkie walkie qui se trouvait dans sa poche. « Monsieur, c’est infernal, nous impossible de dresser cette horreur ! Même retiré de sa toupie, il reste farouche ! Nous devons le détruire ! »

Un silence se fit. Apparemment, l’homme qu’il avait en communication ne semblait pas d’accord. Il se leva en pestant tandis que les gardes encerclèrent une ombre que je crus reconnaître.

Scientifique : « - Bon allez, immobilisez-moi ça et remettez le dans sa cage. On s’en occupera plus tard… »

Sur ces mots, les gardes armés d’étranges fusils ouvrirent le feu. Mais ce n’étaient pas des balles qui sortirent, plutôt des rayons d’une couleur verte. Dans un hurlement strident, entre le cri bestial d’un loup et celui d’une créature sortie tout droit d’un autre monde, je vis l’ombre tomber au sol, la respiration difficile, sifflante. Je me cachais alors dans un recoin cinq minutes, le temps d’attendre qu’ils s’en aillent, décidés d’aller voir ce qu’il se passait…

Plus personne. Je pouvais sortir du rare espace sombre pour me rendre vers la salle où la vitre était brisée. Je passais par cet espace, prenant soin de ne pas me couper avec les bouts de verre pour entrer. La salle n’était pas extrêmement grande. Cela venait certainement de toutes ces machines qui prenaient de la place. Au fond, entre deux d’entre elles – dont une sacrément endommagée, se trouvait une cage. La respiration de l’animal venait de là. M’approchant à pas assurés mais lent, je reconnus, petit à petit, la silhouette qui se trouvait là.

Arkane : « - Chimera… ! »

Mon spectre était là, de chaire… Et de sang. De nombreuses blessures entachaient sa fourrure monochrome et ses dents ivoire… Mais comment cela était-il possible ? Comment pouvait-on rendre un spectre si réel ? Je regardais autour de moi, cherchant un indice, lorsque mon pieds heurta quelque chose ; Un ordinateur portable. Curieux, je le fouillais et fini par y trouver toutes sortes de documents. Dont un qui parlait des spectres. Ce scientifique les rendait réel à l’aide d’un processus qui me semblait absolument irréaliste.

Ils utilisaient des rayons Aspha, une création de leur laboratoire apparemment. En les envoyant vers une toupie, on pouvait en extraire le spectre et lui donner une consistance propre. Mais voilà. Les spectres ne sont pas destinés à se trouver dans le même état matériel que nous et beaucoup de ces expériences se sont, d’après les notes de la personne, soldés par la mort du sujet.
Il fallait donc que je remette Chimera dans son réceptacle. Sans plus attendre je me mis à chercher la toupie. Elle devait certainement être ici. Les gravas cachaient presque tout le sol et c’était un travail fastidieux que d’essayer de la retrouver, surtout dans ces conditions.

J’entendis alors le grognement plaintif de mon spectre. Stoppant ma recherche quelques minutes, je m’approchais et posais ma main sur son front, à travers les épais barreaux. Son pelage était d’une douceur extrême qui recouvrait cette peau vibrante sous la douleur causée par les plaies. Je lui caressais encore un peu la tête et repris ma recherche.

Cela dura dix bonnes minutes. Petit à petit, je perdais patience et espoir. En rage de ne pas trouver je lâchais un cri de frustration en poussant un gravas. Il fallait cependant que je me calme. M’asseyant au milieu de la pièce je réfléchis et fini par baisser la tête pour regarder en direction de quelque chose de brillant dans la cage à Chimera… Je m’approchais.

Arkane : « - Bon sang… Chimera, tu avais la toupie sous ton ventre tout ce temps. File la moi, il faut que je te remette dedans, mais la chimère ne réagit pas, Bon… »

Je regardais autour de moi et prit une sorte de bâton en métal que je tordais en son extrémité puis insérait dans la cage pour ramener la toupie vers moi. La bête faisait au moins quatre cent kilos. En même temps, vu sa taille, cela ne m’étonnait pas, mais ça ne me facilitait pas la tâche. Il me fallut encore cinq minutes, mais j’y arrivais. Il ne me restait plus qu’à mettre la main sur la machine à rayons Aspha. Je regardais rapidement les plans et photos sur l’ordinateur portable et la trouvait sans réelle difficulté. C’était une sorte de pistolet en métal étrangement formé. Plaçant la toupie dedans, comme indiqué dans le mode d’emploi informatique du scientifique, je le dirigeais vers Chimera.

Arkane : « - Allez mon gros, tu rentres à la maison. »

Je l’activais, une lumière bleue auréolée de multiples lucioles blanches se dirigea vers Chimera. Laquelle prit alors une teinte similaire au rayon d’un bleu translucide pour ensuite réduire et se diriger jusqu’à la toupie. Le retour fût un peu violent et me recula d’un ou deux pas. Désengageant ma Beyblade, je l’observais avec attention, pour vérifier que le rayon avait fonctionné. Un signe de mon spectre me rassura. Détruisant l’arme, je me remis en route…
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MessageSujet: Re: [CHAP.2] Etape 8 : Centre de détention   [CHAP.2] Etape 8 : Centre de détention Icon_minitimeJeu 1 Nov - 19:34
Arkane a écrit:
Sur ces mots, les gardes armés d’étranges fusils ouvrirent le feu. Mais ce n’étaient pas des balles qui sortirent, plutôt des rayons d’une couleur verte.

Ghostbusters !!

Bien et bien mon cher Arkane dans quel piteux état est tu, j'ai vraiment hâte de voir comme va se dérouler la suite, c'et vraiment un plaisir de lire ta fic.
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MessageSujet: Re: [CHAP.2] Etape 8 : Centre de détention   [CHAP.2] Etape 8 : Centre de détention Icon_minitimeJeu 1 Nov - 19:41
Rementis a écrit:
Arkane a écrit:
Sur ces mots, les gardes armés d’étranges fusils ouvrirent le feu. Mais ce n’étaient pas des balles qui sortirent, plutôt des rayons d’une couleur verte.

Ghostbusters !!

Bien et bien mon cher Arkane dans quel piteux état est tu, j'ai vraiment hâte de voir comme va se dérouler la suite, c'et vraiment un plaisir de lire ta fic.

Fuh !




J'espère que la suite satisfera tout autant. Mais ça m'a fait du bien de sortir un peu des duels de toupie sur des chapitres. Ca évite trop la redondance.
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MessageSujet: Re: [CHAP.2] Etape 8 : Centre de détention   [CHAP.2] Etape 8 : Centre de détention Icon_minitimeVen 2 Nov - 10:11
J'ai oublié de te le dire mais c'est vrai, j'ai étonnée de voir que tu ne te battais pas en duel dans cette étape, tu me diras, une petite pause cela ne fait de mal à personne et la lecture est toujours prenante.
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MessageSujet: Re: [CHAP.2] Etape 8 : Centre de détention   [CHAP.2] Etape 8 : Centre de détention Icon_minitime
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